- D’où viennent les douleurs lombaires ?
- Qu’est qu’une lombalgie ?
- Quels sont les causes de la lombalgie ?
- Quels sont les symptômes d’une lombalgie ?
- Quels sont les différents types de lombalgie ?
- Que faire en cas de lombalgie chronique ?
- Comment le physiothérapeute agit-il sur la lombalgie ?
- Comment soulager les douleurs lombaires ?
- Comment prévenir les douleurs lombaires ?
- Comment dormir avec des douleurs lombaires ?
- Qui consulter pour soulager des douleurs lombaires ?
- Faut-il appliquer du chaud ou du froid ?
Vous avez passé la journée à aider un ami à déménager, c’est presque fini… Plus qu’un dernier carton d’affaire à transporter dans le camion. Vous vous baissez, pressé de finir et le corps mal positionné, et crack… Le mal est là. Une impression de barre dans le dos et la douleur vous assaille.
Vous venez sûrement de vous faire une entorse dorsale plus connue sous le nom de lombalgie.
Les maux de dos sont un grand fléau de notre société. L’institut national de recherche et de sécurité (INRS) écrit que la prévalence des lombalgies est haute avec plus de ⅔ salariés qui ont eu, ont ou auront une lombalgie, dans une population en âge de travailler. Elle représente 20% des accidents du travail et 7% des maladies professionnelles.
Au travail, la moitié des lombalgies arrivent durant un port de charge. Étant une blessure fréquente et pouvant nous toucher au quotidien dans nos activités et nos loisirs, il est important de la connaître.
Alors qu’est-ce ? Comment la soulager et la prévenir ? Si vous avez mal au dos ou si c’est simplement pour vous renseigner, lisez cet article et prenez rendez-vous avec notre spécialiste en physiothérapie pour ne pas rester seul avec son mal !
D’où viennent les douleurs lombaires ?
La lombalgie est une douleur située sur la colonne vertébrale, au niveau des vertèbres lombaires, c’est-à-dire en bas du dos. La lombalgie est fréquemment désignée comme le “tour de reins” qui peut en immobiliser la victime durant plusieurs jours !
Le mal de dos touche 8 personnes sur 10 en Suisse, et les lombaires font partie, avec la nuque, des zones les plus fréquemment touchées. Comment expliquer la survenue d’une douleur dans le bas du dos ?
Qu’est qu’une lombalgie ?
La lombalgie se définit par l’inflammation des tissus mous comme les ligaments, les muscles et les tendons, au niveau du bas du dos.
Aussi appelé lumbago, tour de rein ou entorse lombaire, la lombalgie est l’une des blessures les plus fréquentes de la colonne vertébrale. Il s’agit d’une blessure ligamentaire et musculaire qui est le résultat d’un mouvement brusque et incontrôlé, entraînant un étirement, une torsion ou un déchirement excessif des muscles ou ligament du dos.
Des douleurs modérées ou sévères peuvent alors surgir et s’étendre aux fesses, aux cuisses et aux jambes entières. Cela peut avoir différents degrés de gravité allant d’un simple étirement à une déchirure partielle voire complète.
Le dos est prédisposé à subir ce type d’entorse puisqu’il soutient le poids de tout le corps et qu’il est sollicité lorsqu’une personne effectue un mouvement quelconque.
Quels sont les causes de la lombalgie ?
Certaines personnes ont plus de risque que d’autres dû à une instabilité lombaire déjà connue ou à une mauvaise posture lors d’un effort physique. Les personnes sollicitant souvent leur colonne lombaire au cours de leur activité sont aussi plus susceptibles de souffrir d’une lombalgie.
D’autres causes diverses et variées de notre quotidien peuvent entraîner une lombalgie :
- Traumatismes ou chutes
- Faux mouvements ou mauvais alignement ou mouvements intenses/brusques
- Grossesse ou douleurs menstruelles
- Surplus de poids ou prise d’un objet lourd
- Mauvaise hygiène de vie ou manque d’exercice
- Accident de travail, de sport ou de la route
- Fatigue intense, faiblesse musculaire
- Douleurs irradiant partout dans le corps
- Efforts répétés ou flexion prolongée
- Sédentarité
La lombalgie peut aussi arriver suite à d’autres maladies ou problèmes médicaux comme par exemple :
- Problème de torsions pelviennes
- Compression nerveuse : hernie discale et arthrose
- Lésions à un muscle, tendon ou ligament
- Dégénérescence discale (généralement chez les plus de 60 ans)
- Sténose lombaire (généralement chez les personnes âgées)
- Déchirure musculaire ou entorses ligamentaires
- Spondylolisthésis
- Atteinte des disques, facettes articulaires et nerfs
- Certaines malformations congénitales
Quels sont les symptômes d’une lombalgie ?
Le symptôme le plus commun qu’on retrouve lors d’une entorse lombaire est la douleur. Principalement localisée dans le bas du dos, la douleur provoque un inconfort important et peut même se répandre jusqu’aux fesses et aux cuisses.
Puis d’autres symptômes plus légers peuvent être ressentis. Une personne souffrant d’une entorse lombaire peut ressentir des raideurs en se levant le matin, des engourdissements, des picotements ou des inflammations. En général, on remarque une faiblesse musculaire chez les individus.
D’autres symptômes de la condition concernent d’importants problèmes de mobilités. Le blocage du dos, l’augmentation des douleurs lors d’efforts physiques ou lors du maintien d’une position statique sont très récurrents.
Peu importe les symptômes ou leur gravité, l’important est de se faire examiner par un professionnel le plus rapidement possible, afin de ne pas augmenter les douleurs.
Quels sont les différents types de lombalgie ?
La lombalgie aigue
Dans sa phase aigüe, la lombalgie entraîne une douleur de forte intensité. Celle-ci peut avoir différentes causes : un effort physique intense, une période de stress… bien souvent, on pense que le mal de dos survient après un faux mouvement. Toutefois, il est difficile de s’en assurer dans la mesure où la lombalgie peut se déclencher au cours de mouvements anodins.
Il est même déconseillé de trop porter attention à ces mouvements du quotidien. Les victimes de lombalgie peuvent développer une défiance à exécuter ces gestes de tous les jours, à l’idée qu’ils pourraient être dangereux. Pourtant, le manque de mouvement et d’effort physique peut être tout aussi nocif !
Dans de nombreux cas, il est impossible de connaître la véritable origine des douleurs lombaires. Ce qui ne signifie pas qu’il est impossible de les soulager ou de les soigner !
Les douleurs lombaires chroniques
Quand la douleur s’installe à la suite d’une phase aigüe, on parle de lombalgie chronique. Différents facteurs peuvent l’expliquer :
- Il n’a pas été possible de déceler la lésion initiale, ou celle-ci a été mal soignée.
- Le patient est victime de stress, de difficultés morales ou psychologiques, qui peuvent entretenir la douleur.
- Un repos prolongé et un manque d’exercice physique (par peur du mouvement qui fait mal) sont fréquemment à l’origine d’un mal de dos qui dure.
Que faire en cas de lombalgie chronique ?
Un mal de dos chronique peut avoir différentes causes qu’il est important de déterminer. Un bilan à la fois médical, kinésithérapeutique et psychologique s’avère souvent nécessaire. Le cas échéant, la médecine du travail pourra préconiser un arrêt maladie, ou encore une modification de l’environnement de travail en lui-même pour éviter l’aggravation d’un trouble musculosquelettique.
Si durant la phase aigüe, on conseille d’éviter les mouvements et les efforts intenses, durant la phase chronique, la reprise du sport contribue généralement à améliorer la situation. D’autres traitements peuvent être prescrits : séances de kinésithérapie, d’ostéopathie, injections de cortisone, exercices physiques, etc.
Parfois, une prise en charge plus globale s’impose, notamment lorsque les problèmes de dos s’enracinent dans un terreau plus complexe : problèmes de couple, envie de changement au travail, mal-être généralisé… Dans ce contexte, la physiothérapie entre fréquemment dans un arsenal de soins complet, visant à intervenir sur le corps et l’esprit.
Comment le physiothérapeute agit-il sur la lombalgie ?
Qu’est-ce que la physiothérapie ?
La physiothérapie est une discipline médicale visant à accompagner le patient vers la récupération de ses capacités physiques. On peut donc l’utiliser dans le cadre d’une rééducation, dans le traitement de douleurs chroniques, ou pour remédier à certains problèmes de développement moteur chez l’enfant. Les applications de la physiothérapie sont vastes, et peuvent concerner des domaines tels que l’incontinence urinaire, la sciatique, la cervicalgie, les problèmes nerveux… ou le mal de dos. Il s’agit d’ailleurs de l’une des premières indications de consultation dans un cabinet de physiothérapeute.
On distingue ainsi plusieurs domaines de spécialisation : la physiothérapie gériatrique, orthopédique, pédiatrique, ou encore cardiovasculaire et pulmonaire.
Méthode douce pour soigner les douleurs lombaires
La première définition de la physiothérapie vient du grec ancien : “traitement naturel”. Le physiothérapeute utilise donc les moyens naturels qui sont à sa disposition pour soulager la douleur, venir à bout de contractures, ou corriger un mauvais alignement. Ses moyens thérapeutiques comprennent donc le mouvement, le massage, le chaud, le froid, l’électricité, les ultrasons…
Les techniques de soin employées en physiothérapie sont donc variées :
- Massage thérapeutique : Un traitement qui permet de détendre les muscles et réduire certains gonflements. Il favorise la circulation sanguine et/ou lymphatique. Il possède également des vertus anti-inflammatoires.
- Ultrasons : Les ondes sonores à haute fréquence sont utilisées pour traiter les lésions profondes des tissus. Elles réduisent la douleur et encouragent le processus de guérison.
- Cryothérapie, thermothérapie : On utilise des compresses chaudes ou des poches de glace pour réduire les raideurs musculaires.
- Stimulation électrique : Le physiothérapeute applique des électrodes sur la peau du patient. Le courant électrique délivré soulage notamment les douleurs musculaires.
Le physiothérapeute veille à affirmer la responsabilité de la personne soignée dans le processus de guérison. Chaque patient joue un rôle fondamental dans son propre traitement : le spécialiste reste présent pour le guider et le soutenir.
Comment soulager les douleurs lombaires ?
Pour soigner et soulager les douleurs lombaires, il est important de faire des exercices musculaires, des étirements et des massages.
Le repos, la relaxation, des compresses froides puis chaudes sont recommandés en cas d’entorse lombaire. Avoir recours à des thérapies manuelles telles que la physiothérapie, à l’ostéopathie, massothérapie ou à la chiropraxie soulagera l’entorse lombaire en traitant l’inflammation.
La réflexologie est également un moyen de soulager la douleur en agissant sur la décontraction du corps et sur la stimulation circulatoire.
Ces thérapies sont très efficaces et elles permettent d’éviter des douleurs chroniques engendrées par la lombalgie.
La méthode McKenzie est une technique d’apprentissage par les patients voulant devenir autonome dans leur réadaptation. L’enseignement de cette technique consistant en des exercices se fait en parallèle des séances thérapeutiques, tel que la physiothérapie. Cette méthode est préconisée pour des douleurs d’origine mécanique à la colonne vertébrale telles que les lombalgies (tout en étant efficace en cas d’arthrose, de névralgie et de tendinopathie). L’approche McKenzie détient une validation scientifique et internationale et séduit les patients par sa logique, sa facilité visible et surtout son efficacité.
Des anti-inflammatoires et des anti-douleurs peuvent être prescrit par un spécialiste médical.
Selon les cas, une perte de poids est recommandée.
Comment prévenir les douleurs lombaires ?
Faire de l’exercice, bien manger, bien dormir et éviter le stress sont essentiels à la prévention de les douleurs lombaires.
Il existe beaucoup d’exercices et d’étirements (gainage, yoga, qi gong) pour renforcer la musculation abdominale, des hanches, des fessiers et du dos sont très adaptés pour éviter une blessure aux lombaires. Être régulier dans sa pratique et écouter son corps est primordial. Quelques minutes par jour suffisent en étant assidu !
La posture quotidienne influence grandement notre corps.Une mauvaise posture et l’immobilisme exercera une tension et donc un stress sur le dos. Pour les éviter, il est important de varier ses positions en évitant de rester dans ces positions plusieurs heures d’affilée et de s’avachir. Vous l’avez compris, il faut donc bouger!
Pour soulever des objets nous utiliserons les jambes et non pas le dos. Assis, il est également conseillé de ne pas croiser les jambes et de laisser ses pieds au sol.
Vérifier votre position dans le sommeil si vous dormez sur le ventre cela peut occasionner des pressions au niveau du dos et du cou.
Comment dormir avec des douleurs lombaires ?
Quand nous souffrons, surtout d’ une lombalgie, il peut être difficile de trouver une position de sommeil adéquate ce qui empêchera un sommeil réparateur.
Avant tout, vérifiez que votre literie (matelas, oreiller) est bien adaptée à votre morphologie et à votre corpulence, n’hésitez pas à vous faire conseiller par des spécialistes.
Dormir sur le côté avec la position foetale classique est l’idéal en cas de douleurs dorsales. Les courbes naturelles de la colonne vertébrale sont respectées dans cette position ce qui la rend excellente.
Une grande attention doit être portée sur l’alignement de la tête et du cou pour ne pas aggraver la douleur ou amener d’autres symptômes.
Pour ceux qui aiment dormir sur le dos, il est possible de placer un oreiller sous les genoux pour maintenir la courbe naturelle du corps. C’est un moyen recommandé pour les souffrant de douleurs lombaires.
Dormir sur le ventre est le plus déconseillé. Il est même probable que cette position soit l’une des sources de vos peines de dos. Si aucune autre position que celle sur le ventre ne convient alors mettez un coussin sous le bassin pour soulager les tensions en diminuant l’effort.
Qui consulter pour soulager des douleurs lombaires ?
Le médecin peut vous recommander de voir un autre professionnel pour vous aider davantage à vous rétablir. L’ostéopathie, la massothérapie, la physiothérapie, la chiropraxie et la réflexologie peuvent aussi être une option efficace pour soulager les douleurs liées à une entorse lombaire.
L’ostéopathie a pour but de rétablir la mobilité du patient. Pour cela, la technique soulage les tensions dorsales et les troubles musculaires. Rétablir l’équilibre dans le corps du patient est utile pour soulager entorses, contractures et tendinites par exemple.
La massothérapie, tout comme l’ostéopathie, tente de relaxer les muscles, de réduire les tensions physiques, de soulager les douleurs et d’aider à réduire le niveau de stress du patient. Vous pourrez bénéficier d’un massage bio corporel basé sur une profonde relaxation des muscles et sur la libération des tensions, ou d’un massage sur chaise pratiqué confortablement installé dans un fauteuil ergonomique confortable, lors d’une douleur plus aiguë.
La réflexologie est une thérapie douce et relaxante, basée sur la stimulation des zones réflexes du corps sous l’effet d’une pression. Elle réduit immédiatement le stress et relaxe ainsi la partie contractée du corps entraîne un soulagement rapide de la douleur.
La physiothérapie consiste en des exercices de renforcements, d’étirements, de stabilisations lombaires et de mobilisations neurales. L’objectif est de regagner de la force et de la mobilité afin de soulager le dos au maximum. Les exercices se font en cabinet avec le professionnel mais sont souvent, aussi, à pratiquer à la maison en suivant bien les conseils et recommandation du physiothérapeute.La chiropraxie utilise des exercices d’étirements et de renforcement pour soulager la douleur, ajuster les lombaires, augmenter la mobilité, relâcher les muscles et prévenir les inflammations. Il s’agit de méthodes et d’exercices naturels pour le bon maintien de la santé.
Faut-il appliquer du chaud ou du froid ?
Face à des douleurs lombaires on se demande souvent, à juste titre, s’il est préférable d’appliquer du chaud ou du froid ?
Le froid, avec ses propriétés anti-inflammatoires, est recommandé en cas d’entorse. Son effet anesthésiant soulagera également les douleurs. La guérison est favorisée par le froid car ce dernier diminue le flux sanguin. La glace ne doit pas être appliquée directement sur la peau et gardez-la 15 minutes de pose à la fois.
Qu’en est-il pour la chaleur ? Elle est utile pour traiter des raideurs musculaires a contrario de douleurs musculaires. Bien entendu ses effets sont opposés à ceux de la glace et elle reste plus délicate à utiliser. En cas d’hésitation, on choisira le froid.