- 1 – COMMENT UTILISER LES HUILES ESSENTIELLES ANTI-INFLAMMATOIRES ?
- 2 – COMPRENDRE LE MÉCANISME INFLAMMATOIRES
- 3 – COMMENT STOPPER LA RÉACTION INFLAMMATOIRE ?
- 4 – LES HUILES ESSENTIELLES ANTI-INFLAMMATOIRES
- 5 – NOTRE TOP 5 DES HUILES ESSENTIELLES ANTI-INFLAMMATOIRES !
- 1 – L’huile essentielle de Menthe poivrée
- 2 – L’huile essentielle de Géranium rosat
- 3 – L’huile essentielle de Litsée citronnée (Verveine exotique)
- 4 – L’huile essentielle d’Epinette noire
- 5 – L’huile essentielle d’Eucalyptus citronné
1 – COMMENT UTILISER LES HUILES ESSENTIELLES ANTI-INFLAMMATOIRES ?
Les huiles essentielles anti-inflammatoires constituent une part importante de l’offre actuelle en aromathérapie. Et à condition d’utiliser des huiles essentielles bio fabriquées localement, elles permettent souvent de compléter l’action des anti-inflammatoires chimiques. Voire, dans certains cas, de s’en passer durablement ! Comment fonctionne la réaction inflammatoire, et quelles sont nos armes naturelles pour la combattre ?
2 – COMPRENDRE LE MÉCANISME INFLAMMATOIRES
On parle beaucoup de médicaments anti-inflammatoires ou d’anti-inflammatoires naturels tels que les huiles essentielles anti-inflammatoires, mais qu’en est-il du mécanisme de l’inflammation ? Comment se déclenche-t-il ?
21 – L’INFLAMMATION, EFFET SECONDAIRE DE NOTRE IMMUNITÉ
L’inflammation est un mécanisme de défense naturel qui intervient lorsque quelque chose d’anormal se produit dans notre corps. Il peut s’agir d’une blessure, d’une infection, d’une réaction allergique ou encore d’une contamination par un virus. Mais quand une menace franchit la barrière de notre peau ou de nos muqueuses, nous disposons heureusement d’un excellent système d’alarme !
Lorsque les cellules sentinelles de notre corps, qui font partie de nos défenses immunitaires, repèrent et identifient des corps étrangers dans l’organisme, elles libèrent des médiateurs chimiques tels que l’histamine. Celle-ci a la capacité d’augmenter la dilatation et la perméabilité des vaisseaux sanguins. Ainsi, certaines cellules peuvent traverser la paroi des vaisseaux sanguins a proximité du lieu de “l’attaque”, afin de fournir des renforts dans la lutte contre ces corps étrangers.
Le problème, c’est que cette réaction inflammatoire ne passe pas inaperçue. Elle provoque fréquemment des douleurs, des rougeurs, une sensation de chaleur, voire de brûlure.
22 – QUAND L’INFLAMMATION S’EMBALLE ?
En temps normal, le phénomène inflammatoire ne dure que le temps de la menace. Lorsque les corps étrangers sont éliminés, nos globules blancs s’attellent à réparer les dégâts causés à la fois par l’attaque, et l’inflammation. Ils vont notamment présider à la coagulation sanguine et la reconstruction cellulaire.
Or, il arrive que la réaction inflammatoire échappe à tout contrôle. L’inflammation se déclenche sans raison et poursuit sa progression, avec ou sans agresseur. On parle alors de maladie inflammatoire. Il s’agit souvent d’affections chroniques, telles que l’arthrite, ou plus rarement de maladies auto-immunes : lupus, sclérose en plaques, maladie de Crohn…
L’inflammation peut évoluer “à bas bruit”. Elle est alors souvent désignée comme responsable de l’apparition de maladies chroniques (maladies cardiovasculaires, cancer). Dans ce cas, le phénomène est d’autant plus dangereux qu’il s’avère silencieux.
3 – COMMENT STOPPER LA RÉACTION INFLAMMATOIRE ?
Il existe plusieurs façons de stopper ou de ralentir le phénomène inflammatoire.
31 – LES ANTI-INFLAMMATOIRES CHIMIQUES
En cas d’inflammation aigue, qui est la réaction naturelle de notre organisme à une agression, les médicaments anti-inflammatoires sont souvent préconisés. Il peut s’agir d’aspirine, d’ibuprofène, ou encore de cortisone. Dans le cas d’une maladie auto-immune, on choisira de préférence des molécules capables de bloquer la réponse immunitaire. Le but est ici d’empêcher le système immunitaire de se retourner contre l’organisme.
Le problème des anti-inflammatoires chimiques ? Outre leurs possibles effets secondaires, leur action est uniquement symptomatique. Ils n’agissent pas contre la cause de l’inflammation.
32 – L’ALIMENTATION ET L’EXERCICE PHYSIQUE AU CŒUR DE LA ROUTINE ANTI-INFLAMMATOIRE
Toutefois, il existe des moyens naturels d’apaiser une réaction inflammatoire :
- Une alimentation saine reste le premier rempart contre l’inflammation dite silencieuse. Il est particulièrement conseillé d’éviter les aliments trop gras ou trop sucrés, ainsi que la nourriture industrielle en excès. Un apport suffisant en omégas-3 (poissons gras, huiles végétales, légumes verts) permet de prévenir l’apparition de maladies cardiovasculaires.
- La pratique régulière du sport, notamment parce qu’elle permet la régulation du poids et évite l’apparition de cellules graisseuses, nous protège de l’inflammation. À condition de ne pas en abuser : pratiqué trop violemment ou en excès, le sport peut en effet provoquer des blessures de type inflammatoires telles que la tendinite !
- La vitamine D présenterait quant à elle des vertus anti-inflammatoires. Notamment, chez les personnes victimes d’une maladie auto-immune telle que la maladie de Crohn.
4 – LES HUILES ESSENTIELLES ANTI-INFLAMMATOIRES
Utilisées aux doses et fréquences préconisées, les huiles essentielles anti-inflammatoires présentent de réels avantages qui font d’elles un puissant complément naturel.
41 – POURQUOI UTILISER DES HUILES ESSENTIELLES ANTI-INFLAMMATOIRES ?
Les bénéfices des huiles essentielles en cas de réaction inflammatoire sont nombreux :
- Elles agissent en premier lieu sur la menace (blessure, infection, virus…) à l’origine de l’inflammation, en soutenant le système immunitaire.
- Par leur action chauffante (également appelée “hyperémie”), elles accentuent la vasodilatation et rendent plus efficace l’action des globules blancs.
- Le foyer infectieux est éliminé plus rapidement et la réponse immunitaire s’achève. L’huile essentielle n’est donc pas qu’un traitement symptomatique.
- À chaque type d’inflammation son huile essentielle. Ainsi, chaque substance permet une action ciblée : sur l’inflammation musculaire, articulaire, respiratoire, digestive, etc.
- De plus, les huiles essentielles proposent différentes voies d’administration : cutanée (massage), orale (support neutre, mie de pain, cuillère de miel), ou encore respiratoire (diffusion, inhalation).
- En outre, il existe une grande variété d’huiles essentielles anti-inflammatoires, permettant de trouver le plus souvent sa molécule idéale, en cas d’intolérance à certains chémotypes.
Nous vous conseillons toutefois de toujours parler à vos médecins des huiles essentielles anti-inflammatoires que vous utilisez, ou souhaitez utiliser, afin que celui-ci adapte votre traitement. Il peut également vous déconseiller certaines molécules au profit d’autres. Votre pharmacien peut également vous orienter.
42 – QUELLES SONT LES MOLÉCULES À PRIVILÉGIER ?
Les huiles essentielles les plus utilisées pour lutter contre l’inflammation intègrent au moins l’une de ces molécules :
- L’eucalyptol (ou 1,8 cinéole) : Son odeur fraîche et épicée, proche du camphre, est très reconnaissable. On l’utilise tout particulièrement dans le traitement des affections respiratoires.
- Le camphre : Très aromatique lui aussi, le camphre entre dans la composition du fameux baume du Tigre, si prisé pour soulager contractures et inflammations musculaires.
- Géranial et néral : Ces 2 composants du citral sont utilisés en aromathérapie pour soulager les douleurs articulaires et les maladies inflammatoires telles que l’arthrite, l’arthrose ou les rhumatismes.
- L’alpha-pinène : Son action proche de celle de la cortisone donne à cette molécule à l’odeur de pin d’excellentes propriétés anti-inflammatoires, notamment dans le soin d’affections respiratoires.
- Le limonène : Antifongique, antivirale, antiseptique et bactéricide, cette molécule au vif parfum de citron inhibe également la production d’Interleukine 4. Or, cette cytokine joue un rôle important dans l’inflammation chronique.
- Le salicylate de méthyle : Présente en particulier dans la Gaulthérie odorante, cette molécule soulage notamment les inflammations musculaires, tout en apaisant la douleur.
- Le citronnellal : Si l’huile essentielle d’Eucalyptus citronné soulage si bien les maladies musculaires et articulaires inflammatoires, c’est grâce à sa richesse en citronellal. Ce dernier agit comme un inhibiteur de certaines prostaglandines à l’action pro-inflammatoire.
- Le bêta-caryophyllène : On le trouve notamment dans l’huile essentielle d’Hélichryse italienne (en particulier la variété grecque angustifolium). Ses vertus anti-inflammatoires sont particulièrement visibles dans le soin des ecchymoses ou des traumatismes physiques.
5 – NOTRE TOP 5 DES HUILES ESSENTIELLES ANTI-INFLAMMATOIRES !
Les huiles essentielles anti-inflammatoires sont nombreuses et variées. D’ailleurs, il est possible de trouver de quoi lutter contre l’inflammation dans presque chaque famille de chémotype ! Laissez-nous cependant vous présenter nos favorites : les huiles essentielles capables à la fois de soulager la douleur causée par la réaction inflammatoire (Sur le visage, un bouton ou tout autre), et de stopper son mécanisme.
1 – L’huile essentielle de Menthe poivrée
La seule lecture de son nom nous fait respirer son arôme à la fraîcheur intense. Riche en menthol, l’huile essentielle de Menthe poivrée est souveraine pour apaiser aussi bien les douleurs articulaires et rhumatismales que les troubles digestifs. Son action anti-inflammatoire s’associe à une propriété mucolytique pour libérer les voies aériennes supérieures, en cas de rhume.
2 – L’huile essentielle de Géranium rosat
Le géraniol lui confère son parfum de rose, le citronellol, son odeur citronnée. Mais ces deux composants chimiques font aussi de l’huile essentielle de Géranium rosat un anti-inflammatoire très intéressant, parce qu’elle inhibe certains médiateurs de la réaction inflammatoire.
3 – L’huile essentielle de Litsée citronnée (Verveine exotique)
Arthrite, rhumatismes, entérocolite inflammatoire, tendinites, ulcères… La teneur de l’huile essentielle de Litsée citronnée en limonène, géranial et néral en fait une alliée sûre contre ses affections si douloureuses. Et elle sent si bon !
4 – L’huile essentielle d’Epinette noire
Oserez-vous traverser l’hiver sans elle ? L’huile essentielle d’Epinette noire, outre ses vertus analgésiques musculaires, est un puissant anti-inflammatoire et antiseptique. Elle assainit les voies aériennes, soulage rhinites et bronchites, tout en luttant contre la fatigue saisonnière. Elle participe aussi à la santé des systèmes génital et urinaire !
5 – L’huile essentielle d’Eucalyptus citronné
Puissante analgésique aux vertus anti-inflammatoires, l’huile essentielle d’Eucalyptus citronné fait merveille sur les douleurs musculaires et articulaires. Elle soulage aussi le lumbago ! Le secret de ses propriétés réside dans sa richesse en citronnellal.